vendredi 10 septembre 2010

Liberté, égalité, fraternité ?

Les Bohémiens - Catherine Ringer


Peine à croire que le bourgeonnement romophobe du printemps dernier (une certaine grande société de transports en commun  et bien d'autres), porte déjà ses fruits : qui se soucie du sort de "ces bohémiens, bons-à-rien, romanichels, voleurs de poules !" ?

On m'a dit de patienter et qu'à la rentrée je pourrais me joindre à ceux qui ne s'en lave pas les mains, à ceux qui ne se frottent pas les mains de satisfaction. C'était le 4 septembre et je ne l'ai pas su, ici personne, mais personne ne parle de ça. Je suis verte mais ça m'apprendra... Il y a longtemps que je n'ai plus la télé et je n'écoute pas régulièrement les infos (pour cause d'indigestion) mais cette fois, j'ai raté l'Info...

La politique de mon pays se rue à l'extrême droite et me repousse à l'extrême opposé, phénomène naturel de manie-éthisme*.
Que reste-t-il entre les deux pôles pour se raccrocher ? Sans commentaire...

L'exil et l'isolement y sont sûrement pour quelque chose, mais pour la 1ère fois, je ressens la nécessité de rallier un réseau + politique (même si ceux auxquels je prends part, sont éminemment politiques de par leur idéal de société).

Sinon comment faire le poids ?

A propos du droit à la libre circulation (et de l'application des lois !) :
Ex : Chaque préfet doit assurer « la réalisation minimale d'une opération importante par semaine (évacuation / démantèlement / reconduite) concernant prioritairement les Roms. »
* L'eksik :
  • Le manie-éthisme est un phénomène de société, par lequel se manifestent des forces attractives ou répulsives d'une politique sur les habitants du pays où elle s'exerce. Ces habitants, dits manie-éthisables, sont susceptibles de réagir aux effets de la mise en œuvre de cette politique par une réaction d'orientation et/ou de mobilisation, dépendante de la force et de l'orientation de cette politique.

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